Le dangereux virus 2021 n’est pas le Covid-19 mais le ‘cyberphishing’!

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Vous avez sans doute entendu parler du terme "phishing". Il s'agit d'un cyber phénomène bien connu dans le cadre duquel des fraudeurs tentent de dérober vos données personnelles par le biais de courriers électroniques, de SMS ou de médias sociaux. En raison de la situation actuelle incertaine et du travail à domicile en masse, les cibles sont aujourd’hui nombreuses et ce n'est pas une coïncidence si le phishing a connu une flambée spectaculaire pendant la pandémie de Covid-19.
Ci-dessous, nous reprenons les formes les plus courantes de phishing.

#1 Le phishing bancaire

L'objectif du phishing (hameçonnage) est presque toujours d'obtenir de l'argent de quelqu'un. Le phishing bancaire (où les cybercriminels envoient de faux e-mails au nom de votre banque) en est une forme bien connue. Dans la majorité des cas, on vous demande d'entrer vos données bancaires personnelles par SMS, e-mail ou via un faux lien. Cela peut aller du numéro de la carte à la date d'expiration ou même au code PIN de votre carte. Vous comprenez bien que les conséquences de ces pratiques peuvent être désastreuses.

Astuces

  1. Sachez que votre banque ne vous demandera jamais vos coordonnées par SMS (avec lien) ou par e-mail. Ne répondez pas à de tels messages et informez votre banque si vous en recevez.
  2. Dans la plupart des cas, vous pouvez reconnaître les faux expéditeurs de SMS ou d'e-mails. Si vous recevez un message de votre banque par SMS, il s'agit souvent d'un numéro à quatre chiffres, par exemple 4810. Les numéros privés sont très suspects. Dans le cas d'un e-mail, l'adresse électronique des fraudeurs contient souvent une ou plusieurs lettres ou symboles de plus que l'adresse électronique officielle de votre banque. Il peut également s'agir d'une variation subtile de celle-ci. Examinez toujours d'un œil très critique l'expéditeur et le contenu des messages bancaires.

#2 Smishing

Le smishing est une forme de phishing qui consiste à envoyer de faux SMS. Un exemple bien connu de smishing est la fraude par opposition à la carte. C’est-à-dire querecevez un SMS indiquant qu'une tentative a été faite pour bloquer votre carte. Vous devez alors vous ré-authentifier via un lien, ce que vous ne devriez jamais faire dans des circonstances normales. Si vous saisissez vos coordonnées bancaires ici, les fraudeurs auront accès à votre compte. 

Aujourd'hui, ces messages ne sont pas seulement envoyés par SMS, mais aussi par Whatsapp, par exemple. 

Un exemple récent est le message Whatsapp dans lequel "une jeune fille", après avoir perdu son téléphone portable, demande à sa mère d'effectuer deux paiements par internet. De nombreuses personnes en Belgique ont reçu ce message relayé dans la presse.

Sachez que:

  1. Votre banque ne vous demandera jamais vos coordonnées par SMS. De plus, Card Stop ne vous demandera jamais de (re)vérifier les détails de votre carte.
  2. Dans la plupart des cas vous pouvez reconnaître les faux expéditeurs de SMS ou d'e-mails. Si vous recevez un message de votre banque par SMS, il s'agit souvent d'un numéro à quatre chiffres, par exemple 4810. Les numéros privés sont très suspects. Un message via Whatsapp est encore plus suspect. Les organisations telles que les banques et Card Stop ne vous contacteront jamais par Whatsapp ni n'utiliseront de numéros privés.

#3 Phishing au nom d’autres organisations

Il va sans dire que les cybercriminels opèrent non seulement au nom des banques, mais aussi de toutes sortes d'organisations que vous connaissez. Ne les sous-estimez pas: ils vous enverront des messages personnalisés qu'ils ont compilés à partir de vos profils en ligne. 

Cela implique toutes sortes de médias: des messages SMS aux e-mails et même aux plateformes de médias sociaux.

Quelques exemples tristement célèbres sont les messages prétendant que vous avez gagné le grand prix d'un concours ou vous faisant bénéficier d'une énorme remise sur un produit. Mais il se peut tout aussi bien que vous receviez des rappels de paiement "à l'improviste" pour des soldes impayés (par exemple d'une société de stationnement). Vous vendez quelque chose sur secondhand.be ou Marketplace sur Facebook? Il y a fort à parier que les fraudeurs sont également à l'affût.

Bon à savoir

  1. Vérifiez votre présence en ligne sur les plateformes de médias (sociaux). Y a-t-il trop d'informations (sensibles) sur ces plateformes? Les cybercriminels utiliseront toutes ces informations pour vous envoyer des courriers de phishing personnalisés. 
  2. Examinez d'un œil critique chaque message qui vous demande des informations personnelles. Ces informations sont rarement demandées dans les messages.
  3. Analysez l'expéditeur du SMS/Email en question: le numéro/adresse e-mail est-il correct? Est-ce un numéro privé? Le nom de l'entreprise correspond-il à celui de l'expéditeur?
  4. Saisissez toujours l'adresse de votre banque dans votre navigateur. N'accédez pas au site web de votre banque par des liens cliquables!

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Bron: Febelfin